Elle est la femme derrière le mythe de Frankenstein, ce fameux savant créateur d’une vie artificielle (composée de morceaux de cadavres) appelée « le monstre » ou « la créature ». Si cette histoire est connue de tous, tant il y a eu de réécritures et d’adaptations, celle de son auteur l’est un peu moins. Mary Shelley a eu une vie pleine de rebondissements, et où l’amour et la mort ont eu une place prépondérante.
Littérature
Poète espagnol le plus lu de tous les temps, Federico García Lorca était également un dramaturge pour qui le visuel était aussi important que la langue. Son décès tragique et prématuré ne l’a pas empêché d’accéder au statut de grande figure espagnole des arts du XXe siècle (aux côtés de Luis Buñuel ou Salvador Dalí entre autres). Sa vie, bien que peu longue, a été riche et pleine et a fait de lui une référence, sa mort en a fait une victime de la guerre civile parmi tant d’autres.
« Les malheurs de Sophie » et sa suite « Les petites filles modèles » sont deux romans issus de la littérature jeunesse parus en 1858 qui connaissent encore un franc succès à notre époque. Des milliers d’exemplaires sont vendus chaque année. Des adaptations pour le petit et grand écran ont participé à la pérennisation de ces œuvres. Derrière ces histoires, et bien d’autres encore, se cache une femme de lettres française d’origine russe : Sophie Rostopchine, la Comtesse de Ségur. Pourtant, cette femme issue de la noblesse russe, mère et grand-mère d’une famille nombreuse, n’avait la littérature que pour passion et non vocation. Ce n’est qu’après un parcours de vie qui l’amènera du domaine de Voronov en Russie au Château des Nouettes dans l’Orne que cette femme, à la fois traditionaliste et en avance sur son temps, embrassera une carrière d’écrivain.